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JOURNEE D'ACTION NATIONALE ET DE RENFORCEMENT DANS LA METALLURGIE, JEUDI 24 JANVIER 2008

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LA DIGNITE HUMAINE BAFOUEE JUSQU'OU IRA WIMETAL ?

GREVE CHEZ FENWICK

GREVE CHEZ FENWICK
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LA CGT S'OPPOSE AU PLAN SOCIAL CHEZ WIMETAL

Le syndicat CGT de l'usine Wimetal de Wissembourg (Bas-Rhin), dont la fermeture a été annoncée en septembre, prévient qu'il va déposer un recours devant la justice pour contester le plan social en cours chez le fabricant de composants de systèmes d'échappement pour l'industrie automobile, filiale de l'américain Tenneco. « Il y a des irrégularités à tous les niveaux, tant dans le respect de la procédure que dans les convocations aux réunions » du comité d'établissement et du comité central d'entreprise, affirme Necati Basak, responsable syndical CGT.

la direction de l'établissement a expliqué qu'elle avait dû "faire sécuriser le site de Wissembourg en raison de rumeurs grandissantes faisant peser de sérieuses menaces sur la sécurité de l'ensemble des personnels et l'intégrité de l'outil de production". "Nous étions en pleine discussion avec la direction mardi soir sur le montant de la prime de départ et nous devions nous revoir ce matin à 10h00 et voilà que l'usine est cadenassée", a expliqué Necati Basak, de la CGT. "C'est avec stupeur et incompréhension, mais aussi avec le sentiment d'avoir été trompés que les 200 salariés de Wimetal ont trouvé ce matin leur usine fermée, cadenassée et sous la surveillance d'une quinzaine de vigiles extérieurs dans l'enceinte de l'usine", selon un communiqué de la CGT.  Le syndicat n'a pas participé aux dernières réunions du CCE et du CE. « Mais on laisse la porte ouverte aux négociations », affirme Necati Basak, qui s'appuie sur un rapport de l'expert comptable missionné par le CE indiquant que « la fermeture de l'usine de Wissembourg ne s'imposait en aucun cas du strict point de vue de la société Wimetal et ne prenait sens que du fait de la stratégie de son actionnaire ».

LES SALARIES D'ALCAN CRAIGNENT D'ETRS VENDUS

Les salariés d'Alcan craignent d'être vendus sur l'autel d'Airbus et de l'euro fort

PARIS (AFP) — Les syndicats d'Alcan (ex-Pechiney), groupe qui produit la tôle aluminium des Airbus, craignent que le gouvernement français ne laisse filer les emplois en "zone dollar", lors de la vente de la division "produits usinés" d'Alcan annoncée par son nouveau propriétaire Rio Tinto.

Vendredi, les syndicats de l'ex-Pechiney, qui représentent les 15.000 salariés du groupe en France, sont sortis amers et désabusés d'une rencontre au cabinet de la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, à Bercy.

"La vente de la division +produits usinés+ risque de masquer de nouveaux transferts sur les brevets et productions aéronautiques, cette fois en direction de la Chine, pour satisfaire les profits de Rio Tinto et les exigences d'Airbus", qu'approvisionne Alcan, a prévenu la CGT à sa sortie.

Derrière les brevets, l'inquiétude porte à terme sur les emplois français d'Alcan. La partie "emballage" d'Alcan, déjà mise en vente par Rio Tinto, représente 5.500 emplois, et la partie "produits usinés", liée à l'aéronautique et la défense, quelque 5.350.

FO pour sa part s'interroge sur le positionnement du gouvernement, qui oppose selon le syndicat de faibles résistances ou se contente de "moulinets" face à une délocalisation programmée de technologies de pointe sur l'aluminium.

Comme l'a indiqué Bercy aux syndicats vendredi, le gouvernement français compte rappeler aux repreneurs que Rio Tinto, dont l'OPA sur Alcan s'est terminée le 24 octobre, avait pris des engagements concernant l'emploi. Il estime que ces engagements devront être tenus par l'acheteur des actifs cédés par Rio Tinto.

"Volonté politique réelle ou intox ? Complicité ou camouflet?" s'interroge F0 dans un communiqué.

L'inquiétude est montée d'un cran depuis les récentes déclarations du patron d'EADS Louis Gallois menaçant de délocaliser une partie de la production d'Airbus en zone dollar pour réduire les coûts de production élevés en euro. Ses sous-traitants, dont Alcan, craignent d'être les premières victimes de cette politique.

"Que font les autorités européennes et l'état français pour préserver la technologie française de l'aluminium et les emplois français?" s'interroge FO: "les plus positifs répondront +pas grand-chose+, les plus réalistes ne peuvent que répondre: +rien".

"Je ne pense pas que du côté du gouvernement, il y ait collusion ou même acceptation, je n'irai pas jusque-là", tempère Claude Verdier, délégué CGT d'Alcan.

Mais "les tôles aluminium pour l'aéronautique sont des produits à très haute valeur ajoutée, certaines valent autant que des métaux précieux, et ne sont pas difficiles à expédier, même en Asie. C'est un faux argument de dire qu'on ne peut pas produire en Europe", estime-t-il.

La CGT souligne que, lors de la reprise de Pechiney par Alcan, l'Etat français a déjà "laissé transférer outre-Atlantique (dans une usine américaine) la technologie Pechiney exclusive d'électrolyse de l'aluminium, sans aucune contrepartie en emploi ou en niveau d'investissements". "L'usine d'Issoire (Puy-de-Dôme), fleuron et vache-à-lait du groupe, est pillée", se lamente Claude Verdier.

"Ca ne nous choque pas à la CGT que les Chinois construisent leurs avions, mais qu'attend-on pour développer nos usines en Europe et investir ? Le marché aéronautique va croissant, et rien n'est fait... car il faut alimenter la soif de profits de nos actionnaires", ajoute-t-il.

Dans l'entourage de Mme Lagarde, on souligne qu'il "faut relativiser l'inquiétude", car "en Chine, Alcan va s'installer pour alimenter le marché local" des avions Airbus qui seront assemblés là-bas. "Cela ne veut pas dire qu'on ne produit plus d'avions en Europe", ajoute-t-on de même source.
DÈCÈS DE NOTRE CAMARADE ET AMI JULIEN GORRAND

La disparition inattendue et brutale de notre camarade  Julien Gorrand, en pleine force de l'âge (28 Ans) provoque en nous une profonde émotion.

Nous nous inclinons devant la mémoire d'un militant CGT courageux et intègre avec lequel nous avons entrepris de nombreuses actions pour la défense des intérêts des salariées de notre département.

Julien Gorrand, 28 ans, été technicien de maintenance chez BEI-IDEACOD (groupe Schneider Electric). Délégué syndical, membre de l'USTM-CGT 67 (métallurgie) et animateur du collectif jeunes CGT 67

Nous avons pu apprécier ses qualités de travailleur acharné, son âpreté à défendre ses valeurs et ses idées notamment sur l'emploi des jeunes des quartiers populaires  et il à été un soutien sans faille aux Enfants de Don Quichotte de Strasbourg.

En qualité d'élu de la société BEI-IDEACOD il n'a cessé de dénoncer et de défendre les intérêts des salariés dans de nombreux gros dossiers et projets sans céder ni aux pressions, ni même aux menaces dont il a souvent fait l'objet et à l'occasion desquelles nous lui avons témoigné notre solidarité.

Nous adressons nos sincères condoléances très émues à sa famille et l'expression de notre solidarité à ses camarades.
L'augmentation des charges contraintes : La flambée du prix des carburants, hausse du coût du loyer.

Alors que le prix de l'essence n'a jamais été aussi haut et que le pouvoir d'achat des Français stagne depuis plusieurs années, le gouvernement fait la sourde oreille et comme d'habitude se contente de mesures ciblées en faveur de professions « pétro dépendantes » comme les transporteurs ou les taxis. Probablement qu'une autre vague suivra comme les transporteurs ou les taxis. Le paradoxe aujourd'hui, c'est que les aides consenties ne serviront pas à freiner l'impact des prix des produits et services au consommateur. Le projet d'une taxe additionnelle sur le poisson indexé sur le prix des carburants en est la parfaite illustration. Pour le consommateur, c'est une double peine. En effet, il devra continuer à payer son carburant au prix fort et acheter les produits plus chers sans pouvoir bénéficier d'aucune contrepartie. N'est on pas en train de relancer par ce biais la « TVA sociale » ?

La ministre de l'économie soigne sa « droite » :

Madame Lagarde s'est montrée « très passive voir compréhensive » à l'égard des grandes firmes pétrolières n'obtenant que de vagues promesses. Il faut dire que la ministre de l'économie a été il n'y a pas si longtemps de l'autre côté de la barrière. En effet, elle a occupé de hautes fonctions chez Baker et McKenzie qui est ni plus ni moins le cabinet d'avocat des plus grands groupes mondiaux. Pour couronner le tout, elle a été Vice-présidente du Comité International des études stratégiques (CSIS) qui entre autre défendait les intérêts américains dans le monde entier notamment dans le domaine de l'énergie. Enfin, avant de rejoindre le gouvernement Français, elle était membre du conseil de surveillance du géant de la finance, le groupe ING. Il n'y a pas si longtemps le magazine Forbes la classait comme la 30ème femme la plus puissante au monde.

Et renvoie les ménages dans les cordes...

Lors d'une interview au Parisien le 4 novembre dernier, La Ministre de l'Economie a répondu aux inquiétudes des Français par : « ils doivent utiliser la Bicyclette ». Cette proposition « surprenante » n'est pas sans rappeler les propos de Marie Antoinette sous l'ancien régime : « Les Français manquent de pains et bien il n'ont qu'à manger de la brioche ! » Par la suite, Madame Lagarde justifie : « Les Français doivent adopter des comportements et des modes de consommation différents à la fois pour préserver leur pouvoir d'achat et pour préparer l'avenir. »

On est frappé du « cynisme » de la Ministre de l'Economie qui considère le consommateur comme un acteur moins légitime qu'un autre dans la négociation pour le partage de la richesse.

Pourtant des solutions existent :

Pour INDECOSA-CGT, le maintien du pouvoir d'achat de tous les groupes sociaux passe par la revalorisation des salaires et des pensions et une baisse immédiate du prix de l'essence. Cette baisse peut être envisagée par :

Le rétablissement de la TIPP flottante (taxe intérieure sur les produits pétroliers). Le prix final d'un litre d'essence c'est 75 % de taxes. L'Etat doit, dans ce domaine, faire un geste significatif en faveur des ménages.

Que les compagnies pétrolières baissent immédiatement leur prix de plusieurs centimes d'euros, ce qui permettrait d'en redistribuer plus d'un milliard d'euro et donc à maintenir une partie du pouvoir d'achat à tous les groupes sociaux confondus. Pour les prises de bénéfices exceptionnels comme cette année, il faut mettre en place une taxe qui servirait à venir en aide aux plus démunis, aux millions de travailleurs pauvres et aux mal logés.

Mettre en place une taxation des bénéfices des fonds spéculatifs ou « hedge funds » qui gangrènent aujourd'hui l'ensemble de l'économie mondiale.

Le spécialiste américain des fonds spéculatifs James Simon, à gagner 1,2 milliards d'euros en 2005. Cela représente 1 million de smicards, ou encore le salaire annuel de 60 000 employés chez Wal-Mart. Que dire de Monsieur Pickens qui en 2006 rien qu'avec les « cours du Brut » s'est adjugé 1,5 milliards de dollars.

Le code du travail à été réécrit en quelques heures à l'Assemblée nationale

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UIMM: Denis Gautier-Sauvagnac en garde à vue à la brigade financière

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